Un chant de rebellion
Pour toute ganacherie, la grise et triste canaille
inonde places et rues, en masses abruties
D’une voix rauque, excitée, elle hurle, rugit, et braille
en faisant abstraction de toute courtoisie
Sauvage, grimaçante, elle se fraye un chemin
écrasant pâturin, et gaillet odorant
Elle ne se prive même pas de détruire mon jardin
colonnes décoratives ou autres ornements.
Elle connaît point de bornes, la rage de la racaille
et tout gratuitement mes roses sont maltraitées
Il n’y a plainte muette ni sourd chagrin qui vaille
Ici, une dure leçon doit être assimilée
Faites claquer le fouet
Pourquoi trainer tudieu !
Ainsi parlaient nos pères
Ainsi chante le sang bleu