Personnages Monsieur Olivier B. Bommel ou Ollie tout court, est un gentleman aisé pour qui l’argent ne joue aucun rôle. Il doit sa fortune à son papa qui avait eu la chance de découvrir un puits de pétrole sous son potager. Grâce à ses moyens illimités, il a pu acquérir le Château du Dragon, rebaptisé plus tard Château des Roches-Bommel. Ainsi, il se prétend de la noblesse, mais cette position lui est vivement contestée par le marquis de Chanteclair. M. Bommel semble destiné à une vie tranquille au coin du feu. Mais la sonnette du château l’expose à la vie trépidante et hostile du monde extérieur. Cette sonnette, c’est l’aventure qui, malheureusement, n’arrive qu’à ceux qui ne la cherchent pas. Ainsi ce châtelain foncièrement bon et honnête, mais d’autre part bête, vaniteux, têtu, lâche, irréfléchi et imprudent à la fois, s’embarque dans des histoires sans fin dont il est extirpé par son jeune ami, Tom Pouce. Contrairement à son ami M.Bommel qui a une vie intérieure si riche qu’il a du mal à s’y retrouver et de s’exprimer de façon cohérente, Tom Pouce, lui, paraît insensible aux émotions. Il observe, analyse et passe à l’action quand la situation le demande. Cet ami dévoué, intelligent et plein de ressources est si parfait que cela en devient parfois agaçant. De jour comme de nuit, Joseph, le serviteur de M. Bommel, est toujours prêt à répondre aux moindres désirs de son maître. Il est la cheville ouvrière du château qui, sans lui, ne vivrait pas. Souvent on peut le voir astiquer ici, désherber pelouses et plates-bandes là. Et lorsque son maître rentre chez lui harassé de sa dernière aventure périlleuse, il lui mijote un repas simple mais nourrissant. Il gère aussi la cave à vin, et parfois, quand son patron est absent, il ne se prive pas de prendre une bonne bouteille pour son propre usage. Parfois, quand il se sent injustement traité par son employeur, il ne voit d’autre solution que de prendre son congé. Mais toujours, il revient sur cette décision et reste donc le fidèle serviteur d’Olivier B. Bommel. Hortense Michu est à peu près la seule présence féminine dans la saga de monsieur Bommel. Elle est secrètement amoureuse de monsieur Bommel et l’appelle affectueusement ‘Ollie’. Convaincue que cet amour est réciproque, elle l’encourage à se prononcer en le comblant de compliments. Mais si M. Bommel partage ces sentiments, il est trop timide pour oser se déclarer. Le marquis de Chanteclair de Basse-Cour habite un manoir tout près du château des Roches-Bommel. Ce dandy achevé a une prédilection pour la poésie lyrique et mélancolique qu’il pratique de préférence au clair de la lune. C’est aussi un grand amateur de jardinage. Ainsi on le voit tantôt tailler avec soin les haies entourant sa propriété, tantôt inspecter les roses qu’il cultive avec passion. Pour lui, M. Bommel n’est qu’un parvenu vulgaire dont les platitudes lui blessent l’oreille et dont le château, ‘ cette masse de pierres informe’ » lui gâche la vue. M. Pressibus, fonctionnaire de première classe à la mairie de Saint Glays , prend ses tâches administratives très au sérieux. Méthodiquement, il compulse des piles de dossiers afin de trancher les affaires litigieuses conformément aux lois municipales. Très à cheval sur les règlements, il n’accepte pas le moindre écart. Aussi n’est-il pas étonnant que M. Bommel garde rancune contre ce fonctionnaire qui le confronte souvent à une législation incompréhensible. M. E.Phant est éditeur et rédacteur en chef de ‘La Voix de Saint Glays’, le quotidien municipal. Il est également président du Petit Club, un cercle de notables de Saint-Glays. Parmi ses membres on compte le maire, M. Hippogras, le marquis de Chanteclair, M. Pressibus, fonctionnaire de première classe, M. Doupri, épicier, le commissaire Fraichebrise et M. Bommel. Sauf lors d’occasion spéciales, les femmes ne sont pas admises. Ce journaliste travaille pour la presse locale de Saint-Glays. Il est souvent en désaccord avec son employeur, le magnat de la presse E.Phant. Argus est toujours à l’affût de scoops qui, selon leur importance, remplissent les unes ou les entrefilets accompagnés de gros titres ronflants. Ce reporter touche-à-tout ne fait pas la fine bouche devant le journalisme d’égout. Monsieur Hippogras est le maire de Saint-Glays. Ce magistrat veille aux intérêts des citoyens sans jamais perdre de vue les siens propres. Conscient de sa position de notable, il use d’un discours affecté souvent proche de la langue de bois si courante dans la vie politique. Monsieur Doupri gère un magasin de comestibles au centre de Saint-Glays et assure aussi des livraisons à domicile en sillonnant la région en fourgonnette. Il ne fait passer aucune occasion pour recommander ses délicieux sablés viennois. S’il compte M. Bommel parmi ses meilleurs clients, il lui refuse ses services lorsque celui-ci nuit à son négoce par des actions inconsidérées. Le commissaire Fraichebrise est un homme d’autorité ou, au moins, aime être perçu comme tel. Souvent accompagné du brigadier Dublair, il veille à la sécurité des citoyens de Saint-Glays. Allergique aux tchatcheurs, cet homme au franc-parler s’emporte assez vite et extirpe alors son bloc note pour dresser des PV. A l’exception du meurtre, ce duo d’escrocs inséparables se rend coupable de toutes formes de comportement délictueux : cambriolage, vol, enlèvement, extorsion, escroquerie. Ils sont donc régulièrement placés en garde à vue, mais échappent toujours à la condamnation. Bill, le plus audacieux des deux, flaire déjà de loin les super-affaires et ne dédaigne pas de faire usage de ses poings pour les conclure à son profit. N’ayant pas la carrure de son compagnon, Phil préfère fuir la mêlée et, le cas échéant, se poser en victime pour adoucir les représentants de l’ordre public. Le professeur Malbouck, expert en physique-chimie, ne se soucie point de l’amoralité de ses recherches. Ses expérimentations, effectués sur des bases douteuses, conduisent souvent à des perturbations majeures d’ordre naturel et social. À en juger par son nom de famille, le professeur Prlwytzkofski semble être né dans la région frontalière germano-polonaise. D’une certaine manière, il est l’opposé du sinistre professeur Malbouck. Avec son assistant quelque peu rebelle Alexandre Couine, il dirige le laboratoire de la ville en tant que “phénoménologue municipal”. Ce professeur assez susceptible voire hautement inflammable peut exploser dans une rage déraisonnable. La science molle est représentée par M. Fenlâme, à la fois psychologue, pédagogue où agogue généraliste tout court. Il se montre très compréhensif vis-à-vis de son client – pas rarement M. Bommel – qu’il essaie de rassurer en lui tenant des paroles sucrées. Et si cela ne fonctionne pas, il n’hésite pas à prendre des mesures drastiques, telles que des injections pour calmer le patient. Dany Dandine est l’incarnation de la bêtise. Toujours d’excellente humeur, même dans l’adversité, ce joyeux luron est un champion du raisonnement logiquement incohérent. Il est un expert dans la création d’entreprises absurdes, comme la vente de soupe aux pois et de saucisses chaudes dans le désert. Il est toujours prêt à rendre service tant que cela l’amuse sans jamais se poser des questions d’ordre éthique. L’artiste peintre Thierry Benthine est un bohème, qui vit pour l’art et ne se soucie pas de la mesquinerie bourgeoise. Il est habillé un peu négligemment, porte un béret tordu et fume une pipe. Il étale la peinture sur la toile avec beaucoup d’énergie. Son travail abstrait répand de fortes vibrations capables d’influer sur le cours des événements. Il se sent très élevé au-dessus des communs des mortels. Plus d’une fois, M. Bommel fait l’objet de sa moquerie. Il le considère comme une généreuse masse de graisse seulement utile à servir de source de revenus. Il vit sur un régime de cornichons sucré mais après une période de jeûne, il est capable d’ingérer sans vergogne d’énormes quantités de nourriture dans la cuisine de Joseph. Bob Morse est le capitaine du cargo ‘’le Goéland’’. Il n’aime pas trop les gens de la terre ferme, qu’il qualifie de ‘’terriens recalibrés’’. Il est un homme de peu de mots qui, comme Bill Super, préfère laisser parler ses poings. Le nain Sétou (à droite), appelé aussi ‘le boss bricoleur’ mène une vie discrète dans la nature. Il tient M. Bommel en grande estime et lui attribue ‘un grand cadre mental’. Comme le Père Chanterelle (à gauche), il appartient au Petit Peuple. Tous les deux sont des élémentaux, des êtres qui n’ont aucune connaissance ni du bien ni du mal. Au départ un vieillard mortel et maléfique, Hocus Pas évolue vers un maître en magie noir, cherchant l’immortalité. À cette fin, il a étudié la nécromancie et le pneumatisme à la lumière de la transmigration. La décrépitude de la vieillesse le gêne au plus haut degré. Aussi s’efforce-t-il d’acquérir des élixirs de vie, akwa akta, afin de retrouver sa vitalité. Il a un sourire caquetant, et ses salutations sont des malédictions non dissimulées. S’il veut passer inaperçu, il se transforme en corbeau. Monsieur Olivier B. Bommel ou Ollie tout court, est un gentleman aisé pour qui l’argent ne joue aucun rôle. Il doit sa fortune à son papa qui avait eu la chance de découvrir un puits de pétrole sous son potager. Grâce à ses moyens illimités, il a pu acquérir le Château du Dragon, rebaptisé plus tard Château des Roches-Bommel. Ainsi, il se prétend de la noblesse, mais cette position lui est vivement contestée par le marquis de Chanteclair. M. Bommel semble destiné à une vie tranquille au coin du feu. Mais la sonnette du château l’expose à la vie trépidante et hostile du monde extérieur. Cette sonnette, c’est l’aventure qui, malheureusement, n’arrive qu’à ceux qui ne la cherchent pas. Ainsi ce châtelain foncièrement bon et honnête, mais d’autre part bête, vaniteux, têtu, lâche, irréfléchi et imprudent à la fois, s’embarque dans des histoires sans fin dont il est extirpé par son jeune ami, Tom Pouce. Contrairement à son ami M.Bommel qui a une vie intérieure si riche qu’il a du mal à s’y retrouver et de s’exprimer de façon cohérente, Tom Pouce, lui, paraît insensible aux émotions. Il observe, analyse et passe à l’action quand la situation le demande. Cet ami dévoué, intelligent et plein de ressources est si parfait que cela en devient parfois agaçant. De jour comme de nuit, Joseph, le serviteur de M. Bommel, est toujours prêt à répondre aux moindres désirs de son maître. Il est la cheville ouvrière du château qui, sans lui, ne vivrait pas. Souvent on peut le voir astiquer ici, désherber pelouses et plates-bandes là. Et lorsque son maître rentre chez lui harassé de sa dernière aventure périlleuse, il lui mijote un repas simple mais nourrissant. Il gère aussi la cave à vin, et parfois, quand son patron est absent, il ne se prive pas de prendre une bonne bouteille pour son propre usage. Parfois, quand il se sent injustement traité par son employeur, il ne voit d’autre solution que de prendre son congé. Mais toujours, il revient sur cette décision et reste donc le fidèle serviteur d’Olivier B. Bommel. Hortense Michu est à peu près la seule présence féminine dans la saga de monsieur Bommel. Elle est secrètement amoureuse de monsieur Bommel et l’appelle affectueusement ‘Ollie’. Convaincue que cet amour est réciproque, elle l’encourage à se prononcer en le comblant de compliments. Mais si M. Bommel partage ces sentiments, il est trop timide pour oser se déclarer. Le marquis de Chanteclair de Basse-Cour habite un manoir tout près du château des Roches-Bommel. Ce dandy achevé a une prédilection pour la poésie lyrique et mélancolique qu’il pratique de préférence au clair de la lune. C’est aussi un grand amateur de jardinage. Ainsi on le voit tantôt tailler avec soin les haies entourant sa propriété, tantôt inspecter les roses qu’il cultive avec passion. Pour lui, M. Bommel n’est qu’un parvenu vulgaire dont les platitudes lui blessent l’oreille et dont le château, ‘ cette masse de pierres informe’ » lui gâche la vue. M. Pressibus, fonctionnaire de première classe à la mairie de Saint Glays , prend ses tâches administratives très au sérieux. Méthodiquement, il compulse des piles de dossiers afin de trancher les affaires litigieuses conformément aux lois municipales. Très à cheval sur les règlements, il n’accepte pas le moindre écart. Aussi n’est-il pas étonnant que M. Bommel garde rancune contre ce fonctionnaire qui le confronte souvent à une législation incompréhensible. M. E.Phant est éditeur et rédacteur en chef de ‘La Voix de Saint Glays’, le quotidien municipal. Il est également président du Petit Club, un cercle de notables de Saint-Glays. Parmi ses membres on compte le maire, M. Hippogras, le marquis de Chanteclair, M. Pressibus, fonctionnaire de première classe, M. Doupri, épicier, le commissaire Fraichebrise et M. Bommel. Sauf lors d’occasion spéciales, les femmes ne sont pas admises. Ce journaliste travaille pour la presse locale de Saint-Glays. Il est souvent en désaccord avec son employeur, le magnat de la presse E.Phant. Argus est toujours à l’affût de scoops qui, selon leur importance, remplissent les unes ou les entrefilets accompagnés de gros titres ronflants. Ce reporter touche-à-tout ne fait pas la fine bouche devant le journalisme d’égout. Monsieur Hippogras est le maire de Saint-Glays. Ce magistrat veille aux intérêts des citoyens sans jamais perdre de vue les siens propres. Conscient de sa position de notable, il use d’un discours affecté souvent proche de la langue de bois si courante dans la vie politique. Monsieur Doupri gère un magasin de comestibles au centre de Saint-Glays et assure aussi des livraisons à domicile en sillonnant la région en fourgonnette. Il ne fait passer aucune occasion pour recommander ses délicieux sablés viennois. S’il compte M. Bommel parmi ses meilleurs clients, il lui refuse ses services lorsque celui-ci nuit à son négoce par des actions inconsidérées. Le commissaire Fraichebrise est un homme d’autorité ou, au moins, aime être perçu comme tel. Souvent accompagné du brigadier Dublair, il veille à la sécurité des citoyens de Saint-Glays. Allergique aux tchatcheurs, cet homme au franc-parler s’emporte assez vite et extirpe alors son bloc note pour dresser des PV. A l'exception du meurtre, ce duo d’escrocs inséparables se rend coupable de toutes formes de comportement délictueux : cambriolage, vol, enlèvement, extorsion, escroquerie. Ils sont donc régulièrement placés en garde à vue, mais échappent toujours à la condamnation. Bill, le plus audacieux des deux, flaire déjà de loin les super-affaires et ne dédaigne pas de faire usage de ses poings pour les conclure à son profit. N’ayant pas la carrure de son compagnon, Phil préfère fuir la mêlée et, le cas échéant, se poser en victime pour adoucir les représentants de l’ordre public. Le professeur Malbouck, expert en physique-chimie, ne se soucie point de l’amoralité de ses recherches. Ses expérimentations, effectués sur des bases douteuses, conduisent souvent à des perturbations majeures d’ordre naturel et social. À en juger par son nom de famille, le professeur Prlwytzkofski semble être né dans la région frontalière germano-polonaise. D'une certaine manière, il est l'opposé du sinistre professeur Malbouck. Avec son assistant quelque peu rebelle Alexandre Couine, il dirige le laboratoire de la ville en tant que "phénoménologue municipal". Ce professeur assez susceptible voire hautement inflammable peut exploser dans une rage déraisonnable. La science molle est représentée par M. Fenlâme, à la fois psychologue, pédagogue où agogue généraliste tout court. Il se montre très compréhensif vis-à-vis de son client - pas rarement M. Bommel - qu’il essaie de rassurer en lui tenant des paroles sucrées. Et si cela ne fonctionne pas, il n'hésite pas à prendre des mesures drastiques, telles que des injections pour calmer le patient. Dany Dandine est l’incarnation de la bêtise. Toujours d’excellente humeur, même dans l’adversité, ce joyeux luron est un champion du raisonnement logiquement incohérent. Il est un expert dans la création d'entreprises absurdes, comme la vente de soupe aux pois et de saucisses chaudes dans le désert. Il est toujours prêt à rendre service tant que cela l’amuse sans jamais se poser des questions d’ordre éthique. L’artiste peintre Thierry Benthine est un bohème, qui vit pour l'art et ne se soucie pas de la mesquinerie bourgeoise. Il est habillé un peu négligemment, porte un béret tordu et fume une pipe. Il étale la peinture sur la toile avec beaucoup d'énergie. Son travail abstrait répand de fortes vibrations capables d’influer sur le cours des événements. Il se sent très élevé au-dessus des communs des mortels. Plus d’une fois, M. Bommel fait l’objet de sa moquerie. Il le considère comme une généreuse masse de graisse seulement utile à servir de source de revenus. Il vit sur un régime de cornichons sucré mais après une période de jeûne, il est capable d’ingérer sans vergogne d’énormes quantités de nourriture dans la cuisine de Joseph. Bob Morse est le capitaine du cargo ‘’le Goéland’’. Il n’aime pas trop les gens de la terre ferme, qu'il qualifie de ‘’terriens recalibrés’’. Il est un homme de peu de mots qui, comme Bill Super, préfère laisser parler ses poings. Le nain Sétou (à droite), appelé aussi ‘le boss bricoleur' mène une vie discrète dans la nature. Il tient M. Bommel en grande estime et lui attribue ‘un grand cadre mental’. Comme le Père Chanterelle (à gauche), il appartient au Petit Peuple. Tous les deux sont des élémentaux, des êtres qui n’ont aucune connaissance ni du bien ni du mal. Au départ un vieillard mortel et maléfique, Hocus Pas évolue vers un maître en magie noir, cherchant l'immortalité. À cette fin, il a étudié la nécromancie et le pneumatisme à la lumière de la transmigration. La décrépitude de la vieillesse le gêne au plus haut degré. Aussi s'efforce-t-il d'acquérir des élixirs de vie, akwa akta, afin de retrouver sa vitalité. Il a un sourire caquetant, et ses salutations sont des malédictions non dissimulées. S'il veut passer inaperçu, il se transforme en corbeau.